Comment fonctionnent les licences pour machines virtuelles

Introduction

La virtualisation est devenue un élément fondamental de l’infrastructure informatique dans les entreprises modernes. Grâce aux machines virtuelles, il est possible d’exécuter plusieurs « postes » ou serveurs logiques sur un même matériel physique, améliorant ainsi l’efficacité et l’utilisation des ressources.

Cependant, avec ces avantages apparaît un défi important : comprendre comment fonctionnent les licences dans les environnements virtualisés. Chaque machine virtuelle nécessite généralement sa propre licence logicielle (qu’il s’agisse du système d’exploitation ou d’applications), ce qui peut compliquer la gestion si les règles ne sont pas clairement définies.

Un bon système de licences dans la virtualisation est essentiel pour éviter les problèmes juridiques et optimiser les coûts. Les entreprises doivent s’assurer que chaque instance virtuelle respecte les conditions d’utilisation du logiciel, tout comme elles le feraient pour des serveurs physiques.

Dans ce blog, nous expliquerons de manière claire tout ce que vous devez savoir sur les licences pour machines virtuelles : des concepts de base aux différences entre les éditions Windows Server Standard 2025 et Datacenter 2025, en passant par les meilleures pratiques pour économiser des coûts. À la fin, vous aurez une vision claire vous permettant de gérer correctement vos licences dans des environnements virtuels.

licences pour machines virtuelleslicences pour machines virtuelles

Importance d’un bon système de licences dans les environnements virtuels

Licencier correctement les machines virtuelles n’est pas seulement une formalité, c’est un aspect essentiel pour toute entreprise utilisant la virtualisation. Sur le plan juridique, exécuter un logiciel sans la licence adéquate peut exposer l’organisation à des amendes, sanctions et même à des problèmes de réputation. Les éditeurs de logiciels réalisent des audits réguliers, et découvrir un usage non conforme (par exemple, plus d’instances que celles autorisées) peut entraîner des coûts imprévus. De plus, un logiciel non licencié peut perdre l’accès aux mises à jour ou au support officiel, compromettant la sécurité et la stabilité des systèmes virtualisés.

D’un autre côté, bien comprendre le fonctionnement des licences dans les environnements virtuels permet d’optimiser l’investissement informatique. Un système de licences approprié aide à contrôler les coûts : ni payer trop pour des licences inutiles, ni en manquer et risquer d’être en infraction.

Par exemple, savoir quand il vaut mieux choisir une licence Datacenter plutôt que plusieurs licences Standard peut représenter des économies significatives dans un centre de données avec de nombreuses VM. De plus, une stratégie de licences claire facilite la planification de la croissance de l’infrastructure virtuelle, car l’entreprise sait combien de machines virtuelles supplémentaires elle peut déployer sans dépasser ses licences. En résumé, une bonne gestion des licences est synonyme de tranquillité et d’efficacité opérationnelle.

Concepts de base : hôte, invité et licences en virtualisation

Pour comprendre le système de licences dans les machines virtuelles, il faut d’abord clarifier certains concepts. On appelle serveur hôte le serveur physique qui fournit les ressources (CPU, mémoire, stockage) et exécute le logiciel de virtualisation (hyperviseur). Sur cet hôte fonctionnent une ou plusieurs machines virtuelles invitées, chacune se comportant comme une machine indépendante avec son propre système d’exploitation et ses applications.

Du point de vue du logiciel, chaque machine virtuelle est comme un serveur séparé. Cela signifie que si un système d’exploitation ou un programme nécessite une licence pour être utilisé sur une machine physique, il en aura aussi besoin lorsqu’il s’exécute dans une VM. En d’autres termes, le fait que plusieurs VM partagent le même matériel n’élimine pas l’obligation de licencier chaque instance de logiciel séparément. Par exemple, si vous avez trois machines virtuelles avec Windows Server, vous aurez généralement besoin de trois licences Windows Server (sauf si une licence particulière couvre plusieurs instances, comme nous le verrons plus loin).

L’hyperviseur lui-même (la plateforme de virtualisation) peut aussi avoir son propre modèle de licence. Certaines solutions de virtualisation sont open source ou gratuites, tandis que d’autres (comme certaines éditions de VMware vSphere) nécessitent des licences payantes par serveur physique. Comprendre cette distinction entre licences de l’hôte et licences des VM invitées est fondamental pour une gestion correcte.

Modèles courants de licences en virtualisation

Il existe différentes manières pour les éditeurs de logiciels de structurer leurs licences dans les environnements virtualisés. Les modèles les plus courants incluent :

Licence par machine virtuelle

Une licence est requise pour chaque instance de VM où le logiciel est exécuté. C’est une approche simple : chaque machine virtuelle compte comme un « appareil » indépendant aux fins du licensing. Par exemple, certaines applications d’entreprise ou systèmes d’exploitation fonctionnent ainsi, exigeant une licence individuelle pour chaque VM déployée.

Licence par processeur ou cœur physique

Dans ce modèle, c’est la capacité du serveur hôte qui est licenciée. Microsoft, par exemple, utilise des licences par cœur physique pour Windows Server : il faut couvrir tous les cœurs CPU du serveur hôte pour autoriser un certain nombre de VM. D’autres éditeurs ont utilisé le licensing par processeur physique. Cette approche se concentre sur le matériel de l’hôte plutôt que sur le nombre de VM.

Licence par utilisateur ou par appareil (CAL)

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un modèle spécifique « par VM », il est pertinent dans les environnements virtuels utilisant des serveurs comme Windows Server. En plus de la licence du serveur, des licences d’accès client (CAL) sont requises pour chaque utilisateur ou appareil accédant aux services du serveur (qu’il soit physique ou virtuel).

Licences par abonnement ou services cloud

De nombreuses solutions modernes offrent un licensing par abonnement (mensuel ou annuel). Dans les environnements cloud, le coût de la licence du logiciel est souvent déjà inclus dans le tarif de la machine virtuelle (comme avec les instances Windows Server dans Azure/AWS), ou il est possible d’apporter sa propre licence (BYOL, bring your own license). Ce modèle offre flexibilité et adaptation des coûts à l’usage.

Licences des systèmes d’exploitation pour machines virtuelles

Le système d’exploitation est généralement le principal logiciel nécessitant une licence dans chaque machine virtuelle. Dans les environnements Windows, chaque instance de Windows Server ou Windows 10/11 exécutée dans une VM doit être correctement licenciée, comme sur une machine physique. Microsoft propose différents types de licences (retail, OEM, licences en volume), mais le principe reste le même : chaque installation du système d’exploitation Windows nécessite une licence valide. Par exemple, si vous déployez cinq VM Windows Server Standard (et que vous ne disposez pas d’une licence couvrant plusieurs VM), vous aurez besoin de cinq licences Windows Server Standard.

Dans le cas des systèmes d’exploitation open source comme Linux, il n’y a généralement pas de coût de licence. Des distributions comme Ubuntu, Debian ou CentOS peuvent être exécutées sur autant de machines virtuelles que souhaité sans payer de licence à l’éditeur. Cependant, les versions d’entreprise de Linux (Red Hat Enterprise Linux, SUSE Linux Enterprise, etc.) fonctionnent avec un système d’abonnement : l’entreprise paie pour le support et les mises à jour, et chaque instance (VM) nécessite généralement son propre abonnement actif pour bénéficier de ces services.

Il est important de planifier les systèmes d’exploitation qui seront utilisés dans les VM et de prendre en compte leurs coûts de licence. De nombreuses entreprises combinent des environnements Windows (lorsqu’elles ont besoin d’applications Microsoft spécifiques) avec des VM Linux pour optimiser les dépenses, profitant ainsi du fait que Linux n’a pas de coût direct de licence.

Licensing de Windows Server dans les machines virtuelles

Microsoft Windows Server est l’un des systèmes d’exploitation les plus utilisés dans les environnements virtualisés, et son schéma de licensing présente des particularités importantes. Windows Server est licencié par noyaux (cœurs) physiques du serveur hôte : il faut acquérir assez de licences pour couvrir tous les cœurs du serveur (minimum 16 cœurs licenciés par serveur, même s’il en possède physiquement moins). Les licences Windows Server (Standard ou Datacenter) sont vendues en packs de 2 ou 16 cœurs pour faciliter cette couverture.

Une fois que le serveur physique est entièrement licencié, entrent en jeu les droits de virtualisation : le nombre d’instances Windows Server que la licence permet d’exécuter dans des VM sans coût supplémentaire. L’édition Standard, par exemple, permet d’exécuter jusqu’à deux machines virtuelles Windows Server sur cet hôte (en plus de permettre l’utilisation de l’hôte physique comme hyperviseur, par exemple avec Hyper-V). Si plus de deux VM Windows sont nécessaires sur le même serveur, il faut acheter des licences Standard supplémentaires (c’est-à-dire relicencier les cœurs pour activer deux VM de plus).

L’édition Datacenter, en revanche, offre une virtualisation illimitée sur l’hôte licencié : avec une seule licence Datacenter (couvrant tous les cœurs), il est possible d’exécuter un nombre illimité de VM Windows Server sur ce serveur, sans avoir à acheter des licences supplémentaires par VM. Cette différence avec Standard est cruciale pour planifier des environnements à forte densité de virtualisation.

Il faut noter que, quelle que soit l’édition, Windows Server nécessite également des CAL (Client Access Licenses) pour les utilisateurs ou appareils accédant aux services du serveur, même si celui-ci fonctionne dans une VM. Autrement dit, la licence du serveur couvre les instances Windows elles-mêmes, mais les clients qui les utilisent doivent posséder leur propre licence d’accès.

fonctionnement des licences pour les machines virtuellesfonctionnement des licences pour les machines virtuelles

Windows Server 2025 Standard vs Datacenter : différences en matière de virtualisation

Windows Server 2025 est proposé en deux éditions principales : Standard et Datacenter. Toutes deux offrent les mêmes fonctionnalités de base du système d’exploitation, mais elles diffèrent dans leurs droits de virtualisation et leur coût, ce qui influence le choix selon les besoins :

Windows Server 2025 Standard

Cette édition permet d’exécuter jusqu’à 2 machines virtuelles Windows Server pour chaque licence assignée à un serveur physique (une fois que tous ses cœurs sont correctement licenciés). Elle est idéale pour les entreprises ayant une faible densité de virtualisation, par exemple un ou deux serveurs virtuels sur un même hôte. Si davantage de VM sont nécessaires sur le même serveur, il est possible d’ajouter (empiler) des licences Standard supplémentaires, ce qui augmente le coût pour chaque paire de VM additionnelle. Standard présente un prix initial plus bas, ce qui la rend intéressante tant que le nombre de VM par hôte reste limité.

Windows Server 2025 Datacenter

Elle offre une virtualisation illimitée sur le serveur hôte. Avec une seule licence Datacenter (couvrant tous les cœurs physiques), il est possible d’exécuter autant de machines virtuelles Windows Server que nécessaire sur cet équipement, sans limites et sans licences supplémentaires par VM. Cette édition est conçue pour des scénarios à haute densité de virtualisation : centres de données privés, clouds privés ou entreprises disposant de dizaines de serveurs virtuels. Bien que son coût soit plus élevé, elle s’avère généralement plus économique que plusieurs licences Standard lorsqu’il faut plus d’une dizaine de VM par serveur physique. De plus, Datacenter inclut certaines fonctionnalités avancées exclusives destinées aux environnements de data center et absentes de Standard (par exemple, certaines fonctions de sécurité et de stockage défini par logiciel).

En définitive, l’édition Standard est adaptée lorsqu’un faible nombre de VM doit être exécuté sur chaque serveur, tandis que Datacenter offre de meilleures performances dans les environnements à forte densité de virtualisation.

Licences pour d’autres plateformes et logiciels de virtualisation

Jusqu’à présent, nous avons principalement parlé des licences des systèmes d’exploitation à l’intérieur des machines virtuelles (en particulier Windows). Cependant, il est également important de prendre en compte le logiciel de virtualisation ou les hyperviseurs qui permettent de créer et de gérer ces VM, car certains exigent leurs propres licences :

  • VMware vSphere/ESXi : VMware est l’un des leaders de la virtualisation d’entreprise. Son hyperviseur ESXi dispose d’une version gratuite aux capacités limitées, mais pour les environnements professionnels on acquiert généralement des éditions payantes de vSphere. VMware licence son logiciel en général par processeur physique de l’hôte, en proposant différents niveaux (Standard, Enterprise Plus, etc.) avec des fonctionnalités variées. Chaque serveur physique sur lequel ESXi est installé a besoin de la licence adéquate, quel que soit le nombre de VM exécutées dessus (vSphere ne limite pas le nombre de VM par licence, c’est le matériel qui constitue le facteur limitant).
  • Microsoft Hyper-V : L’hyperviseur de Microsoft est inclus sans coût supplémentaire dans Windows Server (il s’agit d’un rôle du système d’exploitation). Autrement dit, si vous disposez déjà d’une licence Windows Server pour l’hôte, vous n’avez pas besoin de payer pour utiliser Hyper-V sur ce serveur. Microsoft a proposé une édition gratuite appelée Hyper-V Server (uniquement hyperviseur, mais dans les versions les plus récentes, la tendance est d’utiliser directement Windows Server Core avec Hyper-V activé). Dans tous les cas, le coût principal dans les environnements Hyper-V provient des licences Windows Server pour les VM, comme nous l’avons vu précédemment.
  • Autres hyperviseurs : Il existe des alternatives de virtualisation open source ou gratuites comme KVM (intégré à Linux), Xen ou Oracle VirtualBox. Celles-ci ne requièrent généralement pas de licences de virtualisation payantes, mais leur support et leurs fonctionnalités avancées peuvent varier. Les entreprises qui choisissent ces solutions économisent sur les coûts d’hyperviseur, mais doivent malgré tout gérer correctement les licences des systèmes d’exploitation et des applications exécutés à l’intérieur des VM.

Licences dans les environnements cloud

La virtualisation dans le cloud public (comme Microsoft Azure, Amazon Web Services ou Google Cloud) implique également des considérations de licence, même si le modèle est quelque peu différent de l’on-premise. Dans de nombreux cas, lorsque vous créez une machine virtuelle dans le cloud avec un système d’exploitation commercial (par exemple, Windows Server), le coût de la licence de ce logiciel est déjà inclus dans le tarif horaire ou mensuel facturé par le fournisseur. Cela simplifie les choses pour l’utilisateur : en pratique, la licence est “louée” pendant la durée d’utilisation de la VM. C’est pourquoi lancer une instance Windows dans Azure/AWS est généralement plus cher à l’heure qu’une instance Linux, car dans le cas de Windows le coût de la licence Microsoft est intégré.

Certains clouds proposent également l’option d’apporter sa propre licence (BYOL – bring your own license). Cela signifie que si une entreprise possède déjà des licences Windows Server (ou d’un autre logiciel) avec les conditions appropriées, elle peut les affecter à des instances dans le cloud et ne pas payer le surcoût de licence sur la facture du fournisseur. Par exemple, Azure propose l’avantage hybride Azure (Azure Hybrid Benefit) qui permet d’utiliser dans le cloud des licences locales de Windows Server ou SQL Server afin de réduire les coûts.

Il est important d’examiner les politiques spécifiques de chaque fournisseur, car il existe des règles sur la manière d’assigner des licences existantes à des environnements cloud (parfois, des hôtes dédiés ou certains types d’abonnement sont requis). Quoi qu’il en soit, le cloud peut offrir de la flexibilité : payer les licences uniquement pendant leur utilisation ou réemployer des investissements en licences déjà réalisés par l’entreprise.

Meilleures pratiques pour gérer les licences de VM en entreprise

Gérer correctement les licences dans un environnement virtualisé nécessite des politiques et des contrôles clairs. Voici quelques bonnes pratiques que les entreprises devraient envisager :

Inventaire à jour

Maintenir un registre centralisé de toutes les machines virtuelles, indiquant quel système d’exploitation et quels logiciels y sont exécutés, ainsi que les licences qui y sont affectées. Un inventaire à jour permet d’identifier rapidement les besoins en licences supplémentaires ou de détecter des instances non autorisées.

Contrôle du déploiement des VM

Établir des procédures pour la création de nouvelles VM, afin de vérifier le respect des licences avant leur mise en service. Par exemple, l’équipe informatique doit s’assurer qu’il existe des licences disponibles (ou un budget pour en acquérir) chaque fois qu’un nouveau serveur virtuel est mis en ligne.

Révision et audit périodiques

Effectuer régulièrement des audits internes de licences. Il s’agit de comparer le nombre d’instances de logiciels en fonctionnement avec les licences achetées. Les audits internes permettent de corriger les écarts avant de faire face à un audit officiel d’un éditeur de logiciels.

Formation et sensibilisation

Veiller à ce que le personnel IT et les administrateurs système comprennent bien les règles de licence. De nombreuses infractions sont dues à une méconnaissance. Former l’équipe à des notions telles que les “droits de virtualisation”, les limites entre les éditions Standard et Datacenter ou les règles de réaffectation des licences (par exemple, la règle des 90 jours de Microsoft pour déplacer des licences entre serveurs physiques) aide à éviter des erreurs coûteuses.

Utilisation d’outils de gestion

Envisager l’utilisation de solutions de Software Asset Management (SAM) ou d’outils de supervision qui suivent l’utilisation des logiciels dans l’infrastructure. Ces solutions peuvent alerter lorsqu’un usage dépasse le seuil autorisé ou lorsqu’une licence arrive à expiration, facilitant ainsi une gestion proactive.

Avec ces mesures, l’entreprise reste conforme sur le plan des licences et tire le meilleur parti de ses investissements logiciels, en évitant les mauvaises surprises.

Conseils pour optimiser les coûts de licence

Un bon plan de licence ne se contente pas d’éviter les sanctions, il peut aussi générer des économies significatives. Voici quelques conseils pour réduire les coûts dans les environnements virtualisés :

  • Bien choisir l’édition (Standard vs Datacenter) : Analyse combien de VM tu prévois d’exécuter par serveur. S’il y en a peu, Windows Server Standard (moins cher) est généralement suffisant. Pour un grand nombre de serveurs virtuels sur un même hôte, il est préférable d’opter pour Datacenter (plus coûteuse, mais avec un nombre illimité de VM). Calcule à partir de combien de VM il devient plus rentable d’acheter Datacenter plutôt que plusieurs Standard, afin de ne pas dépenser inutilement.
  • Consolider les charges pour optimiser les licences : Tire le meilleur parti de chaque licence en regroupant davantage de services sur moins de serveurs physiques. Si tu disposes d’une licence Datacenter sur un serveur puissant, utilise cet hôte pour héberger autant de VM que possible de manière efficace, afin d’amortir la licence. Consolider les VM sur des hôtes déjà licenciés réduit le besoin de nouvelles licences sur d’autres machines.
  • Utiliser des logiciels libres lorsque c’est possible : Toutes les charges ne nécessitent pas de logiciels commerciaux. Si une application peut fonctionner sous Linux plutôt que sous Windows, cette VM n’aura pas de coût de licence de système d’exploitation. De même, évalue si un hyperviseur gratuit (comme KVM ou Hyper-V inclus dans Windows Server) peut répondre à tes besoins au lieu de solutions de virtualisation payantes.
  • Éviter les VM “zombies” : La facilité de créer des VM conduit souvent à accumuler des serveurs virtuels qui sont à peine utilisés. Chaque VM supplémentaire peut impliquer une licence supplémentaire de système d’exploitation ou d’autres logiciels. Révise régulièrement ton inventaire virtuel et éteins ou supprime les VM inutiles. Tu économiseras ainsi des ressources matérielles et éviteras de payer des licences pour des machines inactives.

En résumé, une approche proactive en matière de licences permet de profiter de la virtualisation avec le meilleur rapport coût-bénéfice, en évitant les dépenses superflues tout en restant en conformité.

Où acheter des licences pour serveurs ?

Au moment de acheter des licences logicielles pour des environnements virtualisés, il est essentiel de le faire via des canaux officiels ou des partenaires de confiance. Acheter des licences légitimes garantit que le produit pourra être activé correctement, bénéficiera du support et respectera les conditions d’utilisation. Cela évite également les risques d’arnaques ou de clés non valides que l’on trouve fréquemment sur des sites de réputation douteuse.

Aujourd’hui, il existe des boutiques spécialisées dans le licensing logiciel, où il est possible d’obtenir des clés officielles à bon prix et avec conseil. Par exemple, dans notre boutique Licendi, il est possible d’acheter légalement des licences Windows Server Standard, Datacenter et d’autres produits pour serveurs. En choisissant un fournisseur fiable comme Licendi, les entreprises s’assurent d’être en conformité avec la réglementation et peuvent bénéficier d’une aide professionnelle pour choisir la licence la mieux adaptée à leurs besoins.

En résumé, il est toujours préférable d’acquérir les licences pour machines virtuelles et serveurs auprès de revendeurs autorisés. Cela garantit que les clés sont authentiques et que l’investissement sera protégé (sans mauvaises surprises lors de futurs audits). Une licence officielle, achetée via un canal légitime, constitue la base d’un environnement virtuel stable, sécurisé et conforme à la loi.

Conclusion

En définitive, comprendre le fonctionnement des licences pour machines virtuelles est essentiel pour tirer le meilleur parti de la virtualisation sans prendre de risques. Chaque entreprise doit évaluer sa situation – nombre de VM utilisées, plateformes de virtualisation choisies et type de logiciels déployés – afin de concevoir un plan de licence sur mesure.

Nous avons vu qu’avec les bonnes éditions (par exemple, Windows Server Standard 2025 vs Datacenter 2025), il est possible de maîtriser les coûts et de conserver de la flexibilité dans les environnements virtualisés. Nous avons également souligné l’importance de maintenir de bonnes pratiques de gestion des licences et d’acheter systématiquement des produits officiels via des canaux de confiance comme Licendi.

En suivant ces recommandations, les organisations peuvent profiter de tous les avantages de la virtualisation – flexibilité, économies de matériel, évolutivité – tout en étant sûres de respecter les règles de licence. Une approche proactive et bien informée permet d’éviter les mauvaises surprises et de garantir une infrastructure virtuelle à la fois efficace et conforme à la loi.